Tourisme : en quête d’un nouveau souffle face au Covid-19

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Quelques mois avant le confinement, nous nous rappelons tous d’une ambiance économique plutôt favorable surtout dans les villes touristiques, on cite Marrakech, Dakhla, Essaouira…etc.

 Depuis un beau temps, le Maroc se considère l’une des meilleures destinations les plus fascinantes, il séduit par ses merveilles naturelles, ses villes impériales, son climat, l’accueil et la générosité de ses habitants…

 Autant d’atouts qui font que le Maroc devienne l’une des destinations méditerranéennes prisées des touristes étrangers. Ces derniers sont aussi responsables d’un grand nombre de modifications percevables au sein de la société.

 Le secteur du tourisme a toujours été considéré comme une locomotive du développement du pays par les pouvoirs publics.

Alors imaginez avec moi, qu’un secteur assez porteur de richesse, s’estomper du jour au lendemain.

Aujourd’hui, comme on le sait, et à cause de la crise éventuelle du Coronavirus.

 Le tourisme pousse ses derniers souffles, une conjoncture inquiétante qui invite à la prudence. 

Les guides aussi, perdent de plus en plus leur travail. Dans certaines villes, telles que Marrakech, la quasi-totalité des établissements touristiques sont toujours à l’arrêt.

Le Maroc, a fait un excellent pas en matière de la gestion proactive de la crise pandémique dont l’écho a résonné à travers le globe. Cela a permis de sauver des vies humaines évidemment.

Cependant, l’impact de la crise sanitaire sur l’économie persiste. L’impact du Covid-19 sur l’économie marocaine est si grave que la banque mondiale prévoit un taux de croissance négatif du PIB réel de 1,7 %, du jamais vu au Royaume en plus de vingt ans.

Si on fait une petite comparaison par rapport à l’année écoulée, Le secteur a clôturé avec des indicateurs tous en vert: notamment, hausse des arrivées touristiques, hausse des nuitées dans les établissements d’hébergement et augmentation des recettes voyages en devises.

Par contre dernièrement la baisse est alarmante, les professionnels, contraints de suspendre toutes leurs activités depuis mi-mars, se sont vite trouvés face à des trésoreries déficitaires, incapables d’honorer leurs engagements même ceux de court terme.

Actuellement, le souci majeur des agents opérants dans ce secteur, c’est de faire appel à l’Etat pour empêcher l’effondrement du secteur. La bouée de sauvetage doit être lancée le plutôt possible.

Les opérateurs sont menacés de mettre la clé sous la porte. « Nous sommes très nombreux à être au bout du gouffre, l’action du gouvernement doit être immédiate pour empêcher l’effondrement du secteur, sinon ce sera trop tard », c’est ce qu’a alerté d’ailleurs l’un des patrons d’une maison d’Hôtes à Marrakech.

En dépit de ce qui a été cité, la crise sanitaire peut aussi représenter une occasion en or pour assurer une refonte complète de l’industrie. On a en cette période révélé les failles d’un secteur qui se dit vital pour l’économie marocaine mais qui se trouve handicapé par de multiples contraintes structurelles.

C’est vrai que le tourisme intérieur aide largement, mais il ne doit pas être forcément considéré comme une poste de secours chaque fois qu’il est déserté par les touristes étrangers. 

Auteur: Meryam Groum