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L'un des faits réels qu'on constate de nos jours est ce cout de la vie qui ne cesse de s’élever au Maroc, entre nourriture, logement et habillement, mais les proportions diffèrent. Quel impact a donc le taux d'inflation sur le ressenti des ménages et le changement de leur habitude
Le paradoxe se manifeste justement dans le taux d’inflation, qui malgré sa baisse, le cout de la vie reste aigu
Pour vous mettre dans le bain, depuis quelques jours, les prix de la majorité des produits de première nécessité et des légumes flambaient dans les différents marchés de quartiers de Rabat. Ce qui n’était pas prévu pour la majorité des Rbatis en cette période de pandémie
Une hausse considérable de plus de 10% touchant la plupart des légumes inquiètent les acheteurs. C’est le cas notamment des tomates, des pommes de terre et des carottes
Pour la courgette, le navet, l'aubergine et la courge, il faut débourser près de 10 DH le kg, et encore plus pour les haricots verts et blancs. Non seulement les prix des légumes qui s’enflamment, mais aussi celui de la volaille et plus particulièrement celui du poulet
Cette flambée vertigineuse touche une large catégorie de citoyens plus fragilisée de la société marocaine
Vendue à près de 17 DH le kg, ce prix n’est pas à la portée de tout le monde surtout pendant cette crise pandémique
Près de la moitié de la population juge que le coût de la vie est très élevé et 35% plutôt élevé. Une hausse spectaculaire à ne pas négliger, qui a surement impacté les habitudes de consommation des citoyens
Cependant, en aucun moment les vendeurs ne promettent être sures de baisser les prix. Ils avancent de leur cotés divers facteurs
Déjà, Il y’a la sécheresse qui frappe de plein fouet cette année l’activité agricole, les agriculteurs sont en pleine inquiétude, se soucient de l’importance d’une utilisation plus rationnelle d’eau
Non seulement, les prix des produits alimentaires qui ont enregistré une augmentation, mais aussi les prix des «carburants» avec 0,4%
Contrairement à l’année écoulée, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse au cours du mois d’août 2020 conséquence de l’augmentation qu’a eu les produits alimentaires et celui des produits non alimentaires
Pendant cette période de confinement, les Marocains ont vu leur pouvoir d’achat diminuer considérablement
Les dépenses alimentaires se limitent seulement sur certains produits, notamment, la farine, les produits laitiers, les légumes, les fruits…etc
Il en ressort qu’un ménage sur deux a réduit ses dépenses pour certains produits alimentaires
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D’après les données attribuées par le Haut-commissariat au Plan, plus de trois ménages sur dix, ont réduit les dépenses qu’ils allouent aux fruits, et plus d’un ménage sur quatre ont réduit les dépenses destinées aux viandes rouges et aux poissons. N’oubliant pas que la baisse est encore plus considérable dans le milieu rural
La vie chère n’épargne plus les couches moyennes et aucune mesure n’est prise, sérieusement, pour atténuer cette augmentation brulante du panier de la ménagère.
Il est aussi inconcevable qu’un producteur vende son produit à moins d’un dirham le kilogramme pour que le même produit arrive à la vente au détail à 5 ou 6 dirhams, voire plus
Cela fait deux victimes à la fois, l’agriculteur et le consommateur, une occasion à ne pas rater pour les intermédiaires spéculateurs
En tous cas, la politique des prix se poursuit et les contrôles sont aux abonnés absents, laissant une plus grande place aux profiteurs de tous bords
Auteur: Meryam Groum
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